Qui suis-je

Marion Fourteau

Certifiée praticienne en hypnose Ericksonienne
Diplômée en psychologie

Mon parcours

Je danse avec les mots depuis toujours.

Enfant, j’inventais des histoires.

Collégienne, je pensais devenir poète.

Lycéenne, je voulais devenir scénariste.

Après un bac L option Cinéma-audiovisuel, je me dirige finalement vers le journalisme avec un DUT information-communication.

Après mon diplôme, je pars voyager. Comme souvent, ce voyage ouvre mes perspectives, façonne de nouveaux intérêts et je reviens avec le désir d’étudier la psychologie.

Intéressée par les rapports humains et la façon dont l’esprit fonctionne, me voici donc étudiante en psychologie à l’Université de Tours.

Trois belles années de découvertes et de rencontres enrichissantes développent et affinent le regard que je pose sur cette science humaine aux approches et applications variées.

Lors de ma deuxième année, je fais la rencontre de l’hypnose et ma curiosité est vivement interpellée.
C’est le moment où commence ma fascination pour les états modifiés de conscience et où j’entrevois tout le potentiel qu’ils contiennent.

Je commence mon apprentissage de l’hypnose par des recherches, des lectures et quelques mises en pratique intuitives. Mes études se poursuivent et je valide avec entrain et plaisir ma licence de psychologie.

Après avoir beaucoup étudié l’esprit, je ressens le besoin de revenir au corps et de comprendre comment ces deux parties de notre être s’articulent pour bien fonctionner ensemble, ou non. Dans cette visée, je fais une année de formation au shiatsu à l’école du toucher de Nantes.

Dans la conception orientale de la santé, c’est le fait de considérer l’être humain comme un tout, corps, âme et esprit qui m’attire.

Après cette formation qui m’ouvre de nouveaux horizons et m’apporte de précieux outils, je retourne à mes premiers amours et poursuis avec une formation à l’hypnose Ericksonienne, réalisée auprès de l’école Jeanna de Tours.

Au sein de cette formation, j’apprends à manier l’outil qu’est l’hypnose. Pendant mes études universitaires, je m’étais intéressée à la théorie. Ici, l’accent est mis sur la pratique avec la conviction que plus on pratique l’hypnose, mieux on la comprend et mieux on la maîtrise. C’est également l’occasion de se familiariser soi-même avec l’état hypnotique, en l’expérimentant.

La richesse de cette approche et tout le potentiel que j’y découvre achèvent de me convaincre : l’hypnose sera mon principal outil dans l’accompagnement thérapeutique que je proposerai.

Après l’obtention d’un certificat de Praticienne en hypnose Ericksonienne, l’intention devient réalité.

Petite, je voulais écrire des histoire.

Adolescente, j’utilisais les mots pour la beauté de leur sonorité et la façon dont ils pouvaient faire voyager l’esprit.

Jeune adulte, je voulais aider les autres dans leurs introspections psychiques.

Ici, maintenant, j’ai la délicieuse sensation d’avoir réussi à mêler l’ensemble avec la pratique de l’hypnose.

Mon approche

Mon approche, comme celle de tout praticien, a évolué au fil du temps…

Après quelques années de pratique en hypnose « généraliste », je trouve cet outil très puissant mais je note parfois une difficulté dans son inscription sur le long terme.

Les résultats sont souvent saisissants mais certains retours d’expérience, plusieurs mois après les séances, m’invitent à interroger la notion de pérennité thérapeutique.

Je décide d’affiner mes outils en incluant :

La visualisation, un type de méditation guidée qui inclut des techniques issues de l’hypnose. Elle permet au mental de recevoir, à travers  l’imaginaire, une histoire qui possède deux niveaux d’écoute – l’une destinée à l’esprit conscient, l’autre destinée à l’esprit inconscient.

Le renforcement nocturne, aussi connu sous l’appellation parfois moins éloquente « reprogrammation cognitive ». Je l’intègre à ma pratique suite à la lecture d’un article de neurosciences qui évoque l’impact de la répétition dans la création de nouveaux « sillons neuronaux » dans le cerveau.

Je développe ainsi une approche qui, à mon sens, puise sa force dans la complémentarité. Lorsque je l’inclus dans mon travail, j’observe des résultats qui m’encouragent à poursuivre dans cette voie.

En 2020, année charnière et atypique, un nouveau changement s’opère : J’oriente ma pratique vers l’accompagnement du féminin. C’est une envie que je nourris depuis longtemps. Au cœur du chamboulement de cette année singulière, je trouve l’impulsion de la mettre en pratique. Cela redonne du sens à ma pratique et m’inspire profondément.

La naissance de mon fils, en 2018, avait commencé à opérer des modifications dans mon vécu et mes perceptions de femme, en découvrant le bonheur et l’intensité de la maternité. Dans mon nouveau statut de mère, je trouve l’hypnose, la méditation et la visualisation particulièrement pertinentes pour accompagner ce moment de ma vie.

Animée par la volonté de partager ma récente expérience et les ressources que j’ai acquises, je développe dans un premier temps des parcours en lien avec la maternité.

Puis, les rencontres et le chemin m’amènent à étendre mes propositions.

Mes retrouvailles avec le yoga Nidra – aussi appelé yoga du sommeil – me révèlent que cette pratique est très similaire au protocole d’entrée dans un état hypnotique.
Sous une appellation ou une autre, d’origines différentes, les deux visent un état de conscience modifiée où l’on reprend contact avec la richesse de ses propres ressources. 
Alors, bien sûr, le Nidra s’invite dans mes séances d’hypnose et la pratique de l’hypnose influence mes séances collectives de Nidra. Les deux s’enrichissant mutuellement.

Enfin, une année de rédaction mensuelle d’une newsletter consacrée à l’énergie de chaque mois poursuit de me reconnecter à la beauté des saisons et à l’importance de vivre en harmonie avec elles.
Suivant le principe ayurvédique qui énonce que l’être humain est le microcosme (une petite partie, une réflexion) du macrocosme (la grande image, l’Univers), je comprends pleinement l’intérêt d’adapter notre alimentation, respiration, posture et état d’esprit à la saison en cours.
Cela résonne avec la pratique de Florian Martin, qui pratique la réflexologie issue de l’énergétique chinoise, et ensemble nous créons les ateliers « Présence, au fil des saisons ».

Mes influences

J’ai découvert le yoga il y a 15 ans et je fais partie de celles qui sont tombées dedans.

Au cours de ma pratique, je découvre peu à peu le pouvoir du souffle pour relaxer le système nerveux et la force paisible de la méditation pour calmer l’esprit agité.

Intégrer à mes réflexions la conception indienne de la santé a été riche à plusieurs niveaux. Naturellement, mon approche professionnelle s’en est vue influencée.

L’aspect physique du yoga – tant dans les postures que dans le travail du souffle – permet de conserver cette connexion au corps qui me paraît primordiale pour se sentir bien. Il me rappelle régulièrement de ne pas rester dans les hautes sphères de l’esprit et de trouver des façons d’intégrer le corps dans ma pratique de l’hypnose.

Les enseignements sous-jacents au yoga m’apportent, quant à eux, des pistes de réflexion et des ressources dont il m’arrive de me servir lors des séances d’hypnose.

Je ressens également qu’une bonne séance de yoga peut facilement mener à un état modifié de conscience, tout comme l’hypnose.

Dans la pratique de la méditation, j’ai puisé les bases de mes outils sonores. Les visualisations flirtent avec la méditation guidée et les renforcements nocturnes sont, quant à eux, une sorte de boucle méditative.

J’ai également été influencée, au cours des dernières années, par des lectures qui ont participé à mon cheminement personnel en tant que femme et à mon cheminement professionnel en tant que thérapeute.

Pour n’en citer que quelques unes, et sûrement les plus marquantes pour moi, il y a eu :

Femme désirée, femme désirante, de Danièle Flaumenbaum

Cet ouvrage (dont le titre a d’ailleurs inspiré celui de mon parcours sur la sexualité) a été une pierre angulaire dans ma compréhension de la sexualité féminine et de la façon dont, dans ce domaine, le physiologique et le psychologique s’influencent mutuellement. L’autrice à la triple casquette de gynécologue, psychanalyste et acupunctrice fait remonter dans cet ouvrage des vérités essentielles et propose des chemins de guérison novateurs.

Sorcières, de Mona Chollet

Je crois que nous avons été nombreuses à être réceptives à l’ouvrage de cette journaliste dont le contenu a permis d’adresser des sujets féminins ô combien importants, notamment à propos de l’inconscient collectif féminin, du rapport à la maternité et du regard porté sur la « vieille femme » dans notre société.

Femmes qui courent avec les loups, de Clarissa Pinkola Estes

Une lecture également très importante pour moi. L’autrice étant psychanalyste et conteuse, il y avait déjà une belle résonance avec mon univers. Elle aborde dans cet ouvrage l’archétype de la « femme sauvage » et rappelle l’importance du lien entre féminité et créativité pour s’épanouir dans sa vie de femme. Revisiter les grands classiques des contes à travers sa vision été profondément enrichissant, personnellement et professionnellement.

Le yoga Nidra pour tous, d’Uma Dinsmore- Tuli & Nirlipta Tuli

Un ouvrage complet et riche d’enseignements pratiques qui m’a permis de mieux comprendre le fonctionnement et l’intérêt de la pratique du sommeil yogique. Survenu dans ma vie suite à l’expérience empirique du potentiel extraordinairement ressourçant du yoga nidra, ce livre est devenu pour moi un enseignant et a suscité l’élan de me former au nidra.

Bien sûr, c’est l’ensemble de mes expériences de vie, ainsi que toutes les rencontres faites en chemin, qui sont venues influencer mon travail.

Mais je vais m’arrêter ici car j’ai abordé les principales.

Au plaisir d’échanger avec vous,
Marion Fourteau