Les concepts

Cet état, entre l’éveil et le sommeil, vous le connaissez bien.

​C’est celui que vous expérimentez juste avant de « basculer » dans l’endormissement.

C’est aussi celui des trajets en voiture en mode pilote automatique, des lectures fascinantes qui coupent complètement du monde extérieur ou des films qui nous font sursauter en même temps que le personnage.

​C’est donc un état complètement naturel que vous expérimentez plusieurs fois par jour.

​Cet état peut être plus ou moins profond mais dans tous les cas, vos niveaux de vigilance et de conscience des choses diffèrent de ceux expérimentés lorsque vous êtes pleinement présente, éveillée et alerte.

​Dans cet état, qui s’apparente dans un premier temps à un ressenti de profonde relaxation, les ondes cérébrales de votre cerveau s’allongent et ralentissent, vous devenez alors plus calme et plus centrée sur vous-même.

Vous êtes éveillée, mais plus tout à fait.

Vous vous sentez ensommeillée, mais vous ne l’êtes pas complètement.

​Dans cet entre-deux, vous devenez plus réceptive à votre monde intérieur, à ses messages, à ses symboles et vous travaillez avec eux d’une façon qui peut vous sembler passive mais qui est bel et bien en cours.

Par la suite, vous ressentez ce travail dans votre vie quotidienne lorsque vous commencez à remarquer des changements dans vos comportements, vos réactions ou vos ressentis.

La visualisation, c’est avant tout reconnaître le potentiel créateur de la pensée.

Oui, les pensées sont créatrices, car en déclenchant des émotions elles nous poussent à agir de telle ou telle façon, ce qui finit par contribuer à créer notre réalité.

Parfois ce processus est conscient, le plus souvent il est inconscient.

Visualiser, c’est impliquer son imaginaire et en tirer parti dans son intention de changement.

​La visualisation s’apparente à une méditation guidée, mais l’accent est mis sur le ressenti émotionnel. En visualisant clairement son objectif et en plongeant en immersion dans les ressentis qui s’en dégagent, une partie de soi finit pas penser et réagir comme si le changement désiré était déjà opérationnel. De cette façon, on se dirige ensuite naturellement vers le résultat, à la fois consciemment et inconsciemment.

Votre mental est à la fois le gestionnaire et l’architecte de tout ce que vous expérimentez

Il est très sensible aux informations qu’il reçoit et il les trie, les organise et les structure. Souvent, cette organisation est liée à la charge émotionnelle de l’information.

Le mental, c’est l’ensemble de vos connaissances, apprises et acquises au cours de votre vie. Celles-ci sont soumises à des filtres, positifs ou négatifs – et toutes les nuances entre les deux – en fonction de l’histoire personnelle de chacun et de facteurs sociaux, culturels et issus du quotidien (fatigue, stress, faim…)

En en prenant conscience, on peut décider de focaliser son esprit sur une dimension positive de l’existence et l’entraîner jusqu’à ce que cela devienne naturel. Cela ne signifie pas que tout vous semblera toujours positif mais que votre mental aura tendance à s’y orienter de façon plus spontanée.

L’imaginaire est un outil de guérison puissant et créatif.

Enfants, nous avons tous cette disposition naturelle à rêver éveillés et à développer notre imaginaire. En grandissant, nous nous adaptons à un monde ancré dans la réalité et la plupart d’entre nous accordent moins d’importance à cette partie imaginative en nous.

L’imagination, c’est le point de départ de tout ce que l’on souhaite créer.
​
Après avoir élaboré quelque chose dans notre esprit sous formes de pensées – et ainsi commencer le processus de création par la réflexion – on peut plus facilement le matérialiser dans notre quotidien.

Il en va ainsi pour les constructions matérielles, les réalisations artistiques, les projets mais aussi plus généralement la vie que l’on mène et les émotions que l’on ressent…

D’une façon très simplifiée, l’organisation de votre esprit peut être divisée en deux parties principales : Le conscient et l’inconscient.

Le conscient, c’est tout ce à quoi vous avez accès, toutes les choses auxquelles vous pouvez réfléchir, penser et dont vous pouvez parler.

L’inconscient, c’est la partie qui enregistre toutes les informations auxquelles vous êtes exposé.e. Cela peut sembler incroyable mais absolument tout est stocké.

Les informations jugées inutiles – le nombre de marches dans l’escalier que vous venez de monter, la couleur de la dernière voiture que vous avez vue… – sont envoyées dans la partie inconsciente de votre esprit afin de laisser la place nécessaire à vos pensées et réflexions quotidiennes.

Mais l’inconscient, c’est aussi le lieu où est « déchargée » toute information qui provient d’une charge émotionnelle trop intensément négative.

C’est là où, pour vous protéger, votre esprit stocke certains événements traumatiques et mémoires douloureuses. C’est ici que se rassemble ce qu’une partie de vous préfère ou a préféré oublier.

Cette information, non traitée de façon consciente, peut néanmoins avoir une influence sur vos comportements de tous les jours, vos ressentis émotionnels ou encore sur votre perception de vous-même.

On parle notamment de « comportement inconscient », mais aussi de « maladie psycho-somatique » et « d’acte manqué ».

Un outil qui ancre en profondeur le changement et qui trouve son efficacité dans la répétition.

L’idée est d’écouter un enregistrement audio au moment de s’endormir et de laisser défiler son contenu – des phrases correspondant à votre thématique – pendant une partie du sommeil.

La nuit, l’inconscient est particulièrement présent et réceptif. Par les rêves, il s’exprime sous forme d’images et de symboles.

Lors d’une séance d’hypnose, on recherche l’état juste avant le sommeil afin de dialoguer avec l’inconscient. Dans la reprogrammation nocturne, on va jusqu’au sommeil afin de procéder à un renforcement de ce qui a été travaillé en consultation.

La répétition d’une information va s’imprimer plus fortement dans l’inconscient et orienter ensuite les actions et les ressentis conscients. C’est de cette façon que fonctionne la publicité.

Le but, ici, n’est pas de vendre quelque chose mais d’orienter votre esprit dans une direction positive afin de générer un changement dans votre état d’esprit. Ainsi, cela provoquera des modifications dans la façon dont vous réagissez aux choses et dans les actions que vous décidez d’entreprendre.

Certains enregistrements peuvent être écoutés sans séances d’hypnose préalables. Alors, votre esprit se familiarise avec le contenu et peut déjà y être réceptif. L’idéal est alors d’être régulier dans son écoute pendant plusieurs semaines, jusqu’à commencer à observer les changements désirés.

L’hypnose est un outil de communication et un amplificateur

L’hypnose est un état où le niveau de conscience d’une personne est modifié. Depuis cet état il est possible de dialoguer avec la partie inconsciente de votre esprit afin de rechercher l’origine de ce qui vous pose problème. Très souvent il existe un motif initial inconscient à votre attitude dont l’intention première était de vous protéger.

L’hypnose ne nécessite pas que la cause du malaise vous apparaisse de façon consciente. C’est une forme de thérapie qui nécessite un certain lâcher prise, une forme de confiance dans les processus de changements qui sont en cours à l’arrière-plan de votre esprit.

L’idée principale est donc d’opérer une reprogrammation des croyances erronées et/ou limitantes qui sont à la base de votre malaise.

​L’hypnose est aussi un amplificateur. Ce n’est pas une baguette magique qui peut tout exaucer. La volonté de changement doit être présente quelque part en vous pour pouvoir opérer. Le praticien vous guide et vous accompagne dans l’amplification de cette volonté.

​C’est pour cette raison que, contrairement à une croyance répandue (probablement entretenue par l’hypnose de spectacle), on ne peut pas vous faire faire n’importe quoi en état d’hypnose.

Lors d’une séance d’hypnose à visée thérapeutique, le choix de demeurer ou non en état modifié de conscience vous appartient. A tout moment, il vous est possible de bouger, tousser, vous gratter, ouvrir les yeux ou même interrompre la séance si tel est votre souhait. Pour autant, la grande majorité du temps, vous choisissez d’y rester par plaisir pour l’état ressenti et par volonté d’obtenir les changements que vous recherchez. .

​Il est fréquent d’être un peu sur ses gardes lors d’une première consultation et c’est complètement compréhensible. Mais si vous êtes en confiance avec votre thérapeute et lorsque vous aurez expérimenté cet état de lâcher-prise, en constatant qu’une partie de vous reste présente pendant la séance, vous deviendrez plus à l’aise avec l’état hypnotique.